Nous relations avant même l’ouverture de la campagne de déclarations des revenus 2024 de soucis techniques sur le site « impôts.gouv.fr » …
À peine commencée, cette campagne déclarative révèle qu’il ne fait pas bon être né en Corse puisqu’il est à l’heure actuelle impossible pour les natifs de l’île de beauté de signer leur déclaration !
Face u caldu* à la DGFiP !!
Après les provocations du 17 mars, ce mardi 15 avril, la Direction Générale reconvoque le CSAR relatif au budget et aux emplois. L’affaiblissement continu de la DGFiP se poursuit avec 550 nouvelles suppressions d’emplois pour 2025.
Fait inédit, deux projets de loi de finances successifs n’auront pas permis de revenir sur cette désastreuse décision. On aura donc réussi l’exploit de trahir deux fois la promesse d’année blanche du Cadre d’Objectif et de Moyens.
Au niveau Fonction publique ce n’est pas mieux: confirmation du gel du point d’indice, suppression de la GIPA au détriment des agents de toutes catégories, réduction de 10 % de la rémunération lors des congés de maladie ordinaire… et ce n’est probablement pas fini. Nous savons désormais ce que recouvre la stabilité tant vantée : la poursuite des politiques publiques qui, depuis des décennies, affaiblissent le service public.
La publication des mouvements de mutation 2025 a débuté et s'étalera jusque début mai. Retrouvez en téléchargement toutes les dates prévisionnelles.
Alors que la campagne déclarative doit commencer le 10 avril 2025, avec l’ouverture de la déclaration en ligne sur le site « impôts.gouv.fr », les premiers contribuables viennent de recevoir leur déclaration de revenus Les déclarations papier ont été envoyés le 28 mars…Notre direction doit donc depuis mardi 1er avril – et non ce n’est pas un poisson ! – tenter de garder le site « impôts.gouv » à jour, mais elle n’y arrive pas prétextant un problème de maintenance…Elle doit s’acquitter une fois de plus d’excuses pour la gêne occasionnée… Quoi de moins inhabituel que de démarrer une énième campagne déclarative par de tels bugs !?!Par contre, pas un mot sur Ulysse à destination des agents, notamment en centre de contact, qui ont vu le tsunami d’appels arriver avec plusieurs centaines d’appels en instance en fin de journée, 10 jours avant l’ouverture du site !
Amélie Verdier, Directrice Générale de la DGFiP a ce matin, au CSAR « emplois-budget », innové dans le mépris des représentantes et représentants du personnel. Nous avions en effet décidé de venir lire une déclaration liminaire intersyndicale et de ne pas siéger au vu de la thématique du CSAR et du dialogue social dégradé.
Nous voyant debout, elle nous a invité à nous asseoir par « respect mutuel pour ses équipes » et si tel n’était pas le cas, elle ne nous permettait pas de lire notre déclaration ! Du jamais vu à la DGFiP ! La période est décidément inédite ! Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques et F.O.-DGFIP sommes donc partis !
Amélie Verdier aura beau s’ériger en arbitre des élégances, au regard de la situation des services et du mal-être des agentes et des agents et nonobstant le respect que nous portons aux équipes d’administration centrale, nous avons mieux à faire qu’à respecter les convenances.
Le mépris c’est de réussir l’exploit de ne pas respecter deux fois la même promesse sur les emplois, de continuer à tailler dans les budgets et de prendre des décisions unilatérales. S’offusquer de notre liberté de ton n’y changera rien. Notre légitimité réside dans la confiance que nous porte les personnels.
Dans la fonction publique et dans une direction majoritairement féminisée, on imagine volontiers l’égalité femme/homme évidente et naturelle. Pourtant même dans ce contexte des progrès restent à faire tant les résultats ne sont toujours pas à la hauteur de nos espérances.
F.O.-DGFiP poursuit son combat en faveur d’une véritable égalité professionnelle pour conforter les droits existants, travailler à réduire les inégalités persistantes et être exemplaire en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Lirte la suite en téléchargement
Le budget 2025 a été adopté non sans péripéties ni difficultés. Sans surprise il est une fois encore placé sous le signe de l’austérité mais à un niveau historiquement inédit. C’était donc ça la stabilité : l’amplification des politiques qui affaiblissent le service public depuis des décennies !
Une majorité de la population va de nouveau supporter les mesures austéritaires et en particulier les fonctionnaires ! Et ce ne sont pas les quelques timides et temporaires mesures de « justice fiscale » qui en transformeront l’orientation générale.
Certains pensaient que les recrutements au choix mettraient un terme aux campagnes relatives à la mobilité interne des cadres supérieurs de la DGFIP.
Une note du 30 janvier 2025 concernant la généralisation du recrutement au choix et la suppression des mouvements administratifs annuels encadre désormais l’exercice pour les inspecteurs principaux (IP) et administrateurs des finances publiques adjoint (AFiPA). La nouvelle pièce se joue en cinq actes.
L’arrivée des lignes directrices de Gestion à la DGFiP a augmenté le nombre de priorités à examiner par les services RH lors des demandes de mutation ou de premières affectations.
La priorité pour agent reconnu en situation de handicap (RQTH) en fait partie.
Une fois le parcours du combattant pour faire reconnaître ce droit auprès de l’institution (MDPH) : rapports médicaux, analyses, expertises, passage en commission si besoin de la demande soumise par l’agent, le délai est souvent très long et fastidieux. Il faut parfois attendre 4, 5 voire 6 mois pour obtenir un accord ou un rejet de la demande.
Une fois la notification « obtenue » l’agent qui le souhaite, peut évoquer cette priorité dans le cadre d’une demande de mutation.
Avec la note du 31 Janvier, la Direction Générale décide unilatéralement, par surprise et sans la moindre discussion avec les représentants des personnels, la disparition des mouvements locaux d’inspecteur. La mise en oeuvre des lignes directrices de gestion se traduit une fois encore par un lent détricotage des droits et garanties des agents et la progression sans garde-fou de l’opacité et de l’arbitraire.
La délégation F.O.-DGFIP ne pouvait débuter ce groupe de travail sans évoquer la situation de nos collègues candidats à l’oral du Concours Interne Normal, qui malgré leur investissement et le travail énorme fourni au prix de sacrifices familiaux et personnels nombreux, n’ont pas été retenus au motif que leur niveau a été jugé trop bas par le jury !
S’agissant d’un concours, comprenons que la moyenne obtenue n’est pas la ligne sur laquelle se fixer pour être retenu, comme pour un examen quelconque.
Si la réussite à la sélection d’inspecteur divisionnaire des Finances publiques (IDiv CN) est un premier pas vers l’accès au grade, encore faut-il trouver le poste qui permettra de l’obtenir.
2024 aura été l’année du « chant du cygne » pour les mouvements portants sur les mutations et premières affectations des IDiv CN, à l’instar des autres grades visant la catégorie A+.
Face à l’inflation des postes au choix « au fil de l’eau », la volumétrie restreinte du mouvement portant effet au 1er septembre 2024 n’était plus représentatif pour vous informer correctement.
En réponse à ce constat, F.O.–DGFiP analyse désormais l’ensemble des arrêtés publiés au BOFIP RHO au titre d’un millésime afin de vous éclairer dans vos choix.
Le concours professionnel reste la voie d’accès privilégié au grade d’inspecteur principal (IP) puisqu’il représente à lui seul un peu plus de 92 % des promotions. Les 8 % restant se partagent à parts égales entre l’examen professionnel réservé aux inspecteurs (IFIP) et le second examen à l’attention des inspecteurs divisionnaires de classe normale (IDIV CN). Les premiers doivent avoir atteint au moins le 7ème échelon de leur grade et compter au moins dix ans de services effectifs dans un corps de catégorie A. Les IDIV CN doivent détenir a minima dix-huit mois de services effectifs dans leur grade afin de se présenter à cette promotion.
Contrairement à la communication officielle, F.O.–DGFiP rappelle que le concours d’IP reste toujours aussi sélectif malgré l’augmentation du nombre de places offertes à ce concours :
C’est sous le coup de la décision rendue par le Conseil d’État le 29 janvier dernier, selon laquelle un agent public poursuivi devant la chambre du contentieux de la Cour des comptes n’est pas fondé à se prévaloir de la protection fonctionnelle, que s’est ouvert ce groupe de travail le 4 février 2025 après-midi.
F.O.-DGFiP a tenu à appuyer sur cette absence de protection fonctionnelle et les conséquences en découlant pour les agents mis en cause dans le cadre de la RGP. Notre organisation a tenu à rappeler aux deux co-présidents (MM Llorca et Barbier) la légèreté, pour ne pas dire la malhonnêteté de la DGFiP, avec laquelle cette dernière a traité ce sujet majeur de la protection fonctionnelle.